OPERA GALLERY crée l’événement culturel avec l’ouverture de sa nouvelle adresse parisienne, 62, rue du Faubourg Saint-Honoré. Collections, expositions inédites ou personnelles se déploient sur 1000 m2 et sur deux niveaux dans un lieu exceptionnel qui raconte quelques belles histoires de la capitale. Siège de la maison de parfum Roger & Gallet en 1932, le tout Paris s’y pressait pour découvrir les automates qui animaient les vitrines ainsi que les collaborations originales avec les artistes Mucha, Fabiano ou encore Méheut qui réalisera de nombreux décors et flacons pour le parfumeur.
En 1991, cet immeuble aux allures Art Déco devient l’un des hauts lieux de la mode grâce au génie précurseur de Gianni Versace qui en fait le premier Flag Ship du genre. Aujourd’hui Opera Gallery redonne vie et élan à cet espace unique dans le respect de son histoire pour en faire l’écrin français de ses collections d’art moderne et contemporain.
Installée au cœur de Paris depuis sa création en 1994, Opera Gallery affirme avec cette implantation d’envergure une volonté forte ; celle de proposer dans un lieu sur-mesure le meilleur aperçu de ses choix artistiques par le biais d’expositions inédites, thématiques ou individuelles et de promouvoir des artistes émergents dont le travail n’a jamais été présenté en France.
Un « cabinet de curiosités contemporain » qui présente sur les mêmes cimaises, dans une correspondance éclairée, maîtres et talents émergents, courants et générations, matières et couleurs. Mélange extravagant pour certains, lecture bienvenue pour d’autres, l’art ici n’est plus une histoire d’Écoles, de mouvements artistiques, de médiums, mais bien celle de la découverte, de coups de cœur, de rapports improbables réussis.
Sortir des sentiers battus ! Confrontation lumineuse entre les personnages farceurs ou bagarreurs de Robert Combas et l’esthétique toute vibrante de Lita Cabellut. Conversation intime entre le « Folklore Planétaire » de Victor Vasarely et la mosaïque de ready-mades de Joe Black. Voisinage exaltant entre la schématisation bienheureuse d’André Brasilier et les nuances toutes contrastées, entre ombre et lumière, de Pierre Soulages. Que dire aussi de Yayoi Kusama, fascinante japonaise, inclassable, hors du temps, séduite par la modestie généreuse et la robustesse de citrouilles hallucinogènes, dans lesquelles elle en tire une forme d’autoportrait. Que dire encore de Gérard Rancinan qui fait de la photographie un instrument de la pensée, témoin éveillé des métamorphoses de notre Humanité.
Peintures, sculptures, photographies, design… autant d’artistes, de propositions qui questionnent et interrogent le visiteur. Chaque œuvre est donnée à la pluralité des regards et soumet l’imaginaire à l’infini.